Prendre un rdv
CessionPatrimoine

Que faire après avoir cédé son entreprise ?

Les dirigeants de PME consacrent plusieurs mois à céder le capital de leur entreprise, les process de cession sont à la fois longs et complexes et l’issue toujours incertaine. Toutefois, une étape importante souvent sous-estimée est de bien préparer en amont l’après cession. Cette dernière phase est essentielle pour d’une part optimiser le rendement financier et d’autre part minimiser le sentiment d’inachevé ou même de vide dans les cas plus extrêmes. Il n’est pas rare de voir des entrepreneurs complétement désemparés après la vente de leurs affaires. 

Certaines précautions sont donc à prendre dès la prise de décision de cession.  Selon ses objectifs, le dirigeant dispose principalement de 4 choix pour gérer au mieux la phase délicate qui succède à la vente de son entreprise.

Que faire après avoir cédé son entreprise ?

Accompagner les repreneurs

Certains contrats de cession prévoient l’accompagnement d’une ou deux années par le cédant. Au-delà de l’aspect financier, cette condition facilite une transition plus douce pour le dirigeant de PME vendeur et permet au repreneur de bénéficier de l’expertise de ce dernier. 

Il appartient cependant aux deux parties de définir clairement les rôles et les responsabilités de chacun. Un accompagnement bien cadré est souvent un gage de succès dans la transmission d’entreprise.  A ce titre, les modalités de cette coopération peuvent être stipulées dans un simple contrat de de travail, dans un contrat de tutorat ou dans une convention d’accompagnement.

Il faut souligner qu’il n’est pas toujours évident de se « séparer » d’une entreprise pour laquelle on a consacré une grande partie de son énergie et de son temps. Pour autant, c’est une réelle satisfaction pour le cédant de voir « sa » société perdurer au-delà de la vente et de constater que la majorité de ses anciens salariés restent impliqués dans le futur développement. Pour y parvenir avec succès, le dirigeant doit sélectionner le repreneur avec une extrême vigilance et accepter de lui transmettre totalement « le témoin » après la période d’accompagnement.

Réinvestir dans une ou plusieurs entreprises

Certains dirigeants souhaitent continuer l’aventure entrepreneuriale en réinvestissant les gains réalisés.   Cette nouvelle prise de risque est étroitement liée à la situation familiale et patrimoniale ainsi qu’au profil du dirigeant.  Pour le chef d’entreprise, les motivations peuvent être diverses : profiter de l’effet de levier des fonds dégagés par la cession de son entreprise, réinvestir dans un nouveau secteur porteur, maintenir son positionnement social, alimenter sa raison d’être et ses envies d’entreprendre, vivre une nouvelle passion, etc…  

Le choix final doit se faire en tout état de cause en prenant son temps et en évaluant les avantages et inconvénients de se lancer dans un nouveau projet. A ce titre, on ne peut que conseiller d’engager cette réflexion dès le lancement du processus de cession.  L’anticipation est primordiale pour éviter toute désillusion à l’issue de la vente.    

Au niveau fiscalité, il existe trois cas principaux pour optimiser les plus-values de cession pour le dirigeant de PME selon sa situation personnelle et ses projets ou non de réinvestissement des gains réalisés lors d’une vente.

En premier lieu, si le dirigeant est éligible à prendre sa retraite, il peut déduire, sous certaines conditions jusqu’à 500 000 euros de plus-values ( cf: article 150-0 D ter du Code Général des Impôts ). 

En second lieu, une donation à ses enfants est également un moyen pour ne pas payer la taxation sur les plus-values. 

Enfin, si sa décision est de réinvestir tout ou partie de ses gains réalisés sur la vente de son entreprise, la totalité des plus-values peut être déductible. A cette fin, il devra veiller à respecter certaines conditions avant et après son nouvel investissement. Ce réinvestissement doit se faire dans les 24 mois suivant la cession. Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2019, il doit concerner au moins 60% du prix de cession et il faudra le conserver au minimum 5 ans pour être totalement exonéré. Dans certains cas, il peut être intéressant de passer par une structure « holding » pour optimiser ce réinvestissement du produit de cession dans de nouveaux projets. 

Toutes ces conditions d’exonération sont fixées par l’administration fiscale et le champ d’application est revu très régulièrement. Il faut donc se référer au CGI en vigueur au moment des opérations.

Estimez la valorisation de votre PME

LOGO Mon Projet PME
Confidentiel et personnalisé
1
2
3
4
5
6
7
8

Estimez la valorisation de votre PME

Confidentiel
1
2
3
4
5
6
7
8

Mener un projet personnel

La cession d’entreprise est également l’opportunité pour certains dirigeants d’entreprise de mener un projet plus personnel, souvent avec un objectif social, voire sociétal.  A ce titre, certains choisissent de mettre leurs compétences au service d’une association à but non lucratif. 

Il est à noter que mener des actions de mécénat ou de bénévolat, outre un moyen de réinvestir utilement son temps, répond aussi à la volonté de « renvoyer l’ascenseur » pour certains entrepreneurs qui ont bien réussi. Dans ce cas, libéré de toutes contraintes financières, la recherche de sens est le principal moteur.

Faire fructifier son patrimoine

Le dirigeant peut également décider de profiter pleinement de sa nouvelle vie en confiant la gestion de son patrimoine à un professionnel. Pour cela, un conseiller en patrimoine peut être utile pour faire le point précis de sa situation patrimoniale et adapter les placements en fonction de ses intérêts. 

Rester maître de la décision finale est cependant toujours à recommander. Avant tout, il faut éviter le piège de réinvestir le fruit de nombreuses années d’efforts dans des placements financiers a priori attrayants mais pouvant se révéler hasardeux ; principe de précaution de base mais malheureusement parfois oublié !   

Recourir à des conseils externes

Il n’existe pas de statistiques officielles sur le sujet de l’après cession mais il semblerait que moins de 5% des dirigeants de PME aient une réelle vision claire de « l’après ».   

Dans tous les cas, il semble donc souhaitable de s’entourer d’avis d’experts qui permettent de préparer au mieux les conditions de l’après-cession. Aider le dirigeant à clarifier ses aspirations et ses projets futurs dès la mise en vente de son entreprise est un facteur clé de réussite. Cela permet souvent d’éviter un blocage de dernière minute au moment de signer l’acte de cession par crainte de l’avenir.

Faites-vous contacter par un de nos experts

Me faire recontacter
Services
Contenus
Qui sommes-nous ?
Prendre un rdv

Inscrivez-vous à notre newsletter

Plus besoin de chercher, recevez toute l'actualité de Mon Projet PME chaque semaine : les derniers articles, les nouvelles ressources pour vous aider au quotidien, des interviews de dirigeants de PME et plus encore.

Ces informations sont confidentielles et ne seront jamais partagées avec des tiers.