Mon Projet PME | Articles | Catégorie Croissanc https://www.monprojetpme.fr/tag/croissance/ Un accompagnement sur vos projets d'opérations financières Thu, 02 Feb 2023 17:23:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.monprojetpme.fr/wp-content/uploads/2022/09/cropped-FAVICON_MPP-32x32.png Mon Projet PME | Articles | Catégorie Croissanc https://www.monprojetpme.fr/tag/croissance/ 32 32 Comment les PME peuvent-elles tirer parti des réseaux sociaux ? https://www.monprojetpme.fr/comment-les-pme-peuvent-elles-tirer-parti-des-reseaux-sociaux/ Mon, 26 Dec 2022 20:15:00 +0000 https://www.monprojetpme.fr/?p=8343 Les petites et moyennes entreprises ont souvent du mal à tirer parti des réseaux sociaux pour promouvoir leur entreprise et développer leur clientèle.

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Les petites et moyennes entreprises ont souvent du mal à tirer parti des réseaux sociaux pour promouvoir leur entreprise et développer leur clientèle.
En effet, selon le dernier baromètre France Num, commandé par le gouvernement en 2022, seulement 61% des PME sont pourvues de comptes digitaux.
Pire encore, seulement 38% ont une stratégie définie sur ces plateformes.
Pourtant, elles offrent de réelles opportunités pour les dirigeants de PME, peu importe leur secteur d’activité.

Ce constat est d’autant plus surprenant lorsque l’on connait les nombreux avantages offerts par les réseaux sociaux. Ils permettent notamment de toucher un public plus large, de fidéliser une communauté et d’interagir directement avec les clients. 

Malgré ces avantages, de nombreux dirigeants hésitent encore à utiliser les réseaux sociaux, soit par manque de temps, de convictions ou de connaissances sur le sujet.
Il est donc important que les dirigeants prennent conscience des opportunités que leurs offrent les réseaux sociaux et qu’ils adoptent une stratégie pour les utiliser à bon escient.

Comment les PME peuvent-elles tirer parti des réseaux sociaux ?

PME et réseaux sociaux, quels avantages ?

Les réseaux sociaux peuvent être bénéfiques pour les PME qui souhaitent promouvoir leur produits, leurs services et développer leur activité.

Voici quelques-uns des principaux avantages que vous pouvez tirer de ces plateformes :

  • Portée accrue : les réseaux sociaux permettent aux entreprises d’atteindre très rapidement un large public. En publiant régulièrement du contenu intéressant et en interagissant avec les utilisateurs, il est possible d’augmenter la visibilité de votre entreprise et d’attirer de nouveaux clients.
  • Communauté engagée : les réseaux sociaux permettent aux entreprises de créer une communauté autour de leur marque. En encourageant les utilisateurs à interagir avec votre contenu, vous pouvez créer un lien d’appartenance et fidéliser vos clients.
  • Interaction directe avec les clients : certaines plateformes sociales offrent aux sociétés l’opportunité d’interagir directement avec leurs prospects ou clients. Répondre rapidement aux commentaires et aux messages permet de montrer que vous êtes à l’écoute de votre audience et enclin à résoudre rapidement tout problème éventuel.
  • Testing : les réseaux sociaux permettent aussi, grâce à l’analyse des performances des contenus postés, de tester et d’ajuster une stratégie, par exemple, le lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle offre.

Les réseaux sociaux, un outil efficace pour générer des conversions

Il existe de nombreuses façons d’utiliser les réseaux sociaux pour augmenter sa clientèle. Voici quelques exemples de stratégies qui peuvent être efficaces :

  • Vente directe : les plateformes sociales peuvent être un canal de vente directe pour les PME. En publiant régulièrement des photos et des vidéos de vos produits, ou en parlant de vos services, vous pouvez attirer l’attention des utilisateurs et inciter à l’achat en redirigeant les utilisateurs vers une boutique en ligne, en créant cette boutique directement sur le réseau concerné ou en proposant des offres pour générer du trafic sur le lieu de vente.
  • Publicité : les réseaux sociaux peuvent être un canal publicitaire efficace pour les PME qui souhaitent promouvoir leur entreprise ou leurs produits auprès d’un public cible. En effet, les principaux réseaux permettent de cibler les utilisateurs en fonction de leurs intérêts, de leur localisation ou leur âge. Cette segmentation donne l’opportunité de créer des publicités très efficaces qui génèrent un retour sur investissement direct. 
  • Partenariats : enfin, ces réseaux peuvent aussi être un moyen de trouver des partenaires. En interagissant avec d’autres entreprises et en créant des relations de confiance, vous pouvez créer des synergies avec des sociétés complémentaires, vous servir de la notoriété d’une autre entreprise pour accroître celle de la vôtre ou proposer des offres groupées avec un partenaire.
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Un réseau = une stratégie

Pour tirer pleinement parti des réseaux sociaux, il est important que les PME choisissent les plateformes qui conviennent le mieux à leur activité et à leur public cible. Voici les principales plateformes sociales et les stratégies qui leur conviennent :

  • Instagram : cette plateforme est idéale pour les PME qui ont un fort impact visuel, comme les entreprises de mode, de design ou de restauration. Ces entreprises peuvent utiliser Instagram pour partager des photos et des vidéos de leurs produits, ainsi que pour interagir avec leurs clients en répondant à leurs commentaires et en organisant des concours.
  • LinkedIn : cette plateforme est principalement utilisée pour les relations professionnelles et est idéale pour les PME qui souhaitent établir des contacts dans leur domaine d’activité. LinkedIn peut être utilisé pour publier du contenu à forte valeur ajoutée afin de se faire identifier comme expert dans son secteur d’activité. C’est aussi un très bon outil pour se faire connaître auprès d’autres entreprises de votre secteur et pour recruter de nouveaux talents.
  • TikTok : cette plateforme est principalement utilisée par les jeunes (mais pas que) et est idéale pour les entreprises qui souhaitent atteindre ce public. Les marques peuvent utiliser TikTok pour publier des vidéos amusantes et divertissantes, pour créer des challenges et pour interagir avec les utilisateurs en utilisant des hashtags populaires. La force de Tiktok est sa viralité. Même en débutant, avec une bonne idée de campagne ou de contenu adapté, vous pouvez très vite toucher une très large audience.
  • YouTube : cette plateforme est idéale pour les PME qui ont un contenu vidéo à partager, comme des tutoriels, des vidéos de produits ou des vlogs. Vous pouvez aussi utiliser YouTube pour promouvoir vos valeurs d’entreprises, grâce à des témoignages clients ou en montrant les coulisses de votre société.

En résumé, il est important pour les PME de choisir les plateformes sociales qui convient le mieux à leur activité et à leur public cible. En utilisant ces plateformes de manière stratégique, les PME peuvent tirer pleinement parti des réseaux sociaux pour leur croissance et leur succès. Il peut aussi être intéressant d’utiliser plusieurs réseaux pour cumuler différentes stratégies.

Les réseaux sociaux, un formidable outil de recrutement

Enfin, certains réseaux sociaux peuvent être un outil précieux pour les PME qui souhaitent créer une marque employeur forte et attirer les meilleurs talents. Quelques exemples d’utilisation de ces plateformes pour ce faire remarquer des candidats :

  • Création d’une marque employeur : les réseaux sociaux permettent aux PME de montrer leur culture d’entreprise et leur environnement de travail, ce qui peut être un atout pour attirer les talents. Les PME peuvent utiliser les réseaux sociaux pour partager des photos et des vidéos de leur équipe en action, pour publier des témoignages de leurs employés et pour organiser des événements pour les membres de leur communauté. C’est aussi l’occasion de communiquer sur les avantages que vous offrez à vos employés (semaine de 4 jours, télétravail, dispositions particulières…)
  • Facilitation du recrutement : les réseaux sociaux peuvent être un moyen efficace pour les PME de diffuser leurs offres d’emploi et de recevoir des candidatures de qualité. Vous pouvez utiliser les réseaux sociaux pour cibler les candidats en fonction de leurs compétences et de leur expérience, et pour interagir directement avec les candidats potentiels.
  • Fidélisation des salariés : en appliquant une stratégie de « tribu » avec vos salariés, en leur demandant, par exemple, de mettre une photo de profile similaire sur Linkedin, ou de partager les posts de votre société, vous pouvez augmenter le sentiment d’appartenance de vos employés et véhiculer une image positive de votre entreprise.
En conclusion, les réseaux sociaux peuvent être un outil précieux pour les PME qui souhaitent promouvoir leur entreprise, développer leur clientèle et augmenter leur Chiffres d’Affaires. En utilisant les réseaux sociaux de manière stratégique, les PME peuvent atteindre un public plus large, fidéliser leurs clients et créer une marque employeur forte. Bien que les réseaux sociaux puissent être un domaine complexe, les PME peuvent en tirer de nombreux avantages en investissant du temps et des efforts pour les utiliser de manière efficace.

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Les Obligations Relance, un dispositif au service des PME prolongé en 2023 https://www.monprojetpme.fr/les-obligations-relance-un-dispositif-au-service-des-pme-prolonge-en-2023/ Fri, 16 Dec 2022 09:05:00 +0000 https://www.monprojetpme.fr/?p=8197 Mis en place en 2021 par le gouvernement suite à la crise sanitaire, ce dispositif public de soutien aux entreprises a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023. Les Obligations Relances ont pour objectif de permettre aux PME et ETI françaises d’obtenir des moyens de financement supplémentaires pour financer leurs investissements sans ouvrir leur capital à des actionnaires externes (non dilutif).

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Mis en place en 2021 par le gouvernement suite à la crise sanitaire, ce dispositif public de soutien aux entreprises a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023. Les Obligations Relance ont pour objectif de permettre aux PME et ETI françaises d’obtenir des moyens de financement supplémentaires pour financer leurs investissements sans ouvrir leur capital à des actionnaires externes (non dilutif).

Elles peuvent représenter une source de financement particulièrement intéressante en cette période inflationniste et de remontée des taux.

Les Obligations Relances, un dispositif au service des PME prolongé en 2023

Quels sont les critères d’éligibilité des Obligations Relance ?

Ce dispositif, financé à hauteur de 90% par les assureurs, est mis en place par des sociétés de gestion indépendantes. Ces investisseurs financiers sont en charge d’analyser et de sélectionner les dossiers selon un nombre limité de critères d’éligibilité : 

  • PME et ETI françaises (à partir de 16 M€ de chiffre d’affaires), tous secteurs d’activité sauf établissements de crédit, sociétés financières ou d’assurances et Sociétés Civiles Immobilières
  • Entreprises immatriculées en France avant le 1er janvier 2019
  • Cotées au minimum 5+ par la Banque de France
  • Présentant une structure financière correcte (ratios financiers)
  • Démontrant une capacité de rebond importante ou une belle progression (projets de croissance)
  • Cumulables sous certains plafonds avec les PGE et les Prêts Participatifs Relance (PPR)
  • France entière

Les sociétés de gestion souscrivent à 10% de l’émission des Obligations Relance et sont libres d’accepter ou de refuser un projet. Ces investisseurs ont par exemple des obligations en matière d’impact et vont privilégier des projets avec une forte dimension RSE.

Quelles sont les caractéristiques des Obligations Relance ?

Ce dispositif vise à financer des projets d’investissement, de croissance ou de transformation des PME et ETI (CAPEX, opérations de croissance externe, augmentation du BFR). Les Obligations Relance permettent aux dirigeants de mettre en place un financement long terme pour leur projet qui sera complémentaire au financement bancaire. Voici les caractéristiques : 

  • Obligations sèches, subordonnées aux autres dettes financières et sans sûretés 
  • Maturité de 8 ans avec un remboursement in fine
  • Entre 5% et 7%, défini au cas par cas
  • Entre 2 M€ et 100 M€ maximum par entreprise bénéficiaire
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Un instrument d’autant plus attractif en période de hausse des taux

En cette période d’inflation qui engendre une hausse significative des taux d’intérêt, l’accès au financement bancaire s’est durci (conditions, garanties, etc.). Les Obligations Relance peuvent s’avérer être un outil particulièrement efficace et présentant de nombreux avantages. 

Pour les PME qui n’ont pas accès à certains marchés comme celui du placement privé, ce dispositif apporte une alternative au financement bancaire. De plus, les Obligations Relance offrent une ressource plus longue (8 années avec un remboursement in fine), n’exige aucune garantie, et ces obligations sont subordonnées sans donner accès au capital. 

Enfin ce dispositif est cumulatif avec d’autres mécanismes, comme les Prêts Participatifs Relance et les PGE à condition de ne pas dépasser certains seuils définis selon la taille de l’entreprise.

En conclusion, dans le contexte actuel inflationniste, où l’accès à la liquidité est de plus en plus compliqué auprès des acteurs traditionnels bancaires, les Obligations Relance peuvent être particulièrement intéressantes pour les dirigeants. Ces sources complémentaires de financement permettent aux entreprises et à leurs dirigeants de continuer à investir et à innover afin de devenir encore plus compétitives.

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Sale and lease back : comment augmenter sa trésorerie grâce à son immobilier d’entreprise ? https://www.monprojetpme.fr/sale-and-lease-back-comment-augmenter-sa-tresorerie-grace-a-son-immobilier-d-entreprise/ Fri, 18 Nov 2022 09:05:58 +0000 https://www.monprojetpme.fr/?p=7452 Une société qui est propriétaire de son immobilier d’exploitation, ou alors qui dispose dans son bilan de biens immobiliers, pourrait réfléchir à la réalisation d’une opération de Sale and lease back (cession-bail).

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En cette période d’incertitude économique, le financement des entreprises montre des signes de contraction. Afin de traverser sereinement cette phase, les PME doivent se tourner vers d’autres moyens pour financer leur développement.

Une société qui est propriétaire de son immobilier d’exploitation, ou alors qui dispose dans son bilan de biens immobiliers, pourrait réfléchir à la réalisation d’une opération de Sale and lease back (cession-bail).

En effet, il est parfois plus intéressant pour une entreprise d’être locataire que propriétaire de son immobilier d’exploitation. Cela lui permet notamment de :

  • Gagner en rentabilité et en compétitivité en redirigeant la valeur du parc immobilier de la société vers son cœur de métier
  • Alléger le bilan de l’entreprise, améliorer les ratios de solvabilité et de liquidité 
  • Déduire les loyers du résultat de l’entreprise
Sale and lease back

Qu’est-ce qu’une opération de Sale and Lease Back (cession-bail) ?

Une opération de Sale and lease back (cession-bail) consiste pour l’entreprise propriétaire et occupante de son immobilier, à le céder à un investisseur afin de devenir locataire. L’entité propriétaire vend son actif mais reste en location pour une durée prédéfinie (court à très long terme selon les besoins et la stratégie de l’entreprise cédante). C’est donc un acte de vente accompagné d’un contrat de bail. 

Cette opération permet à l’entreprise d’augmenter sa trésorerie du produit de cession. Elle permet également de supprimer les coûts liés à la propriété d’un bien (charges, impôts, entretien, travaux lourds, etc.).

C’est historiquement le choix réalisé par le groupe Accor, qui avait cédé ses murs pour se concentrer sur leur exploitation. De façon similaire, d’autres secteurs louent leur immobilier détenu par des foncières : c’est le cas des salles de sport et des supermarchés par exemple. Ces deux secteurs n’ont en effet pas vocation à gérer un parc immobilier, et préfèrent se concentrer sur leur activité principale.

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Dans quels cas réaliser une opération de Sale and lease back (cession-bail) ?

Une opération de Sale and lease back (cession-bail) peut être réalisée à n’importe quel moment de la vie d’une entreprise. Cependant, des facteurs externes (augmentation du prix des matières premières, apparition d’une crise sanitaire, etc.) ou internes (changement de stratégie, besoins d’investissements, etc.) peuvent être l’opportunité de réfléchir à une telle opération. De façon générale, le Sale and lease back devient particulièrement intéressant dans deux situations :

1) Financer la croissance de son entreprise : le Sale & lease back comme alternative au financement bancaire 

Procéder à une opération de Sale and lease back (cession-bail) va permettre à une société de dégager du cash. En plus de répondre à ce besoin de trésorerie, l’opération permettra à l’entreprise de se recentrer sur son cœur de métier.

2) Préparer la cession de l’entreprise

Détenir de l’immobilier à l’actif de son bilan peut rendre une société moins attractive pour un acquéreur. Vendre son immobilier d’exploitation et en devenir locataire permet de faire passer le coût immobilier comme une charge et éviter qu’il entre dans la valeur de rachat de l’entreprise. Pour le dirigeant d’entreprise vendeur, acquérir cet immobilier dans une SCI à son nom lui permettra de bénéficier de loyers même après la vente de son entreprise (conditions à négocier avec l’acquéreur).

Quelle que soit l’opération que vous envisagez, il est indispensable de s’informer pour être sûr de choisir les bons partenaires pour votre projet !
Les experts monprojetPME.fr répondront avec plaisir à vos questions sur le fonctionnement d’une opération de Sale and lease back.

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Start-up : le retour à la réalité, une aubaine pour les PME ? https://www.monprojetpme.fr/start-up-le-retour-a-la-realite-une-aubaine-pour-les-pme/ Mon, 14 Nov 2022 16:07:12 +0000 https://www.monprojetpme.fr/?p=7430 La concentration du secteur du transport s’intensifie depuis plusieurs années. La nécessité d’atteindre une taille critique pousse les entreprises de petite taille à se rapprocher des plus grands groupes pour créer des synergies, avoir les moyens financiers pour se développer et répondre aux besoins de leurs clients.

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Entreprise familiale, PME régionale, leader sectoriel, croissance maitrisée, marge opérationnelle… Des mots clés qui redeviennent peu à peu attractifs dans un environnement à la fois complexe et incertain. Finis les licornes, fusées et autres émoticons colorés sur les réseaux ? Rien n’est moins sûr, pourtant le contexte actuel, se caractérise par une hausse des taux et un durcissement des conditions de financement (dette et equity).

Le rapport de force semble progressivement s’inverser entre les start-ups, jeunes entreprises ultra médiatisées et les acteurs plus traditionnels. En effet, ces derniers ont déjà prouvé leur capacité à résister à des périodes d’instabilité ou des changements économiques et réglementaires importants.

Le retour en force de la PME

Un contexte macro-économique instable qui pousse les investisseurs à la prudence ? 

Les évènements que nous connaissons aujourd’hui en Europe de l’Est, notamment en Ukraine, ont un impact direct sur nos économies déjà fragilisées par la crise du Covid. Les problèmes initiaux d’approvisionnement impactant uniquement certains secteurs, ont laissé place à un phénomène inflationniste généralisé. La hausse des prix des matières premières et de l’énergie entraine inéluctablement une hausse des coûts de production qui est répercutée sur les prix de vente et des revendications salariales pour maintenir le pouvoir d’achat. 

Entre instabilité politique et répercussions économiques, les enjeux à relever sont donc nombreux pour les dirigeants/entrepreneurs. L’accès à la liquidité est devenu un enjeu majeur pour toutes les entreprises. Dans ce contexte, les investisseurs semblent de plus en plus averses au risque et reviennent aux fondamentaux dans l’analyse des dossiers : résilience et rentabilité.

Start-up, du rêve à la réalité ? 

Régulièrement au premier plan médiatique, avec une communication parfois provocatrice (pour ne pas dire « suffisante ») sur le montant de leur dernière levée de fonds, les start-ups rencontrent depuis quelques mois des difficultés pour se financer. Cela se matérialise par une diminution nette des valorisations et un ralentissement des levées de fonds. Les acteurs de la tech illustrent parfaitement ce phénomène. Alors qu’ils dominaient le marché depuis plus d’une décennie, les géants comme Amazon, Méta et Snap, pénalisés par de mauvais résultats, ont vu leur valorisation boursière diminuée de plus 800 milliards au premier semestre. 

Autre chiffre révélateur, au troisième trimestre, les levées en capital-risque ont été divisées par deux par rapport à 2021. Les opérations de taille significative à plusieurs dizaines de millions d’euros (séries B et C) ont fortement diminué. Les opérations sont réalisées à des conditions dégradées pour les entrepreneurs (valorisation, clause de liquidité, cash-out, etc.). Les fonds d’investissement qui ont pourtant des contraintes de temps pour déployer leurs fonds, préfèrent attendre et/ou se concentrer sur l’accompagnement de leurs sociétés en portefeuille.

Ces start-ups, historiquement valorisées selon l’évolution de leurs revenus (multiple de chiffre d’affaires), ont développé des modèles fortement consommateur de cash. Aujourd’hui, il semblerait que les investisseurs ne cherchent plus uniquement « l’hypercroissance », mais également la capacité de ces entreprises à devenir rentables à court terme. Dans ce contexte, les start-ups les plus matures (scale-up) se tournent vers d’autres formes de financement (dette ou instruments hybrides), mais toutes ces jeunes entreprises ne sont pas éligibles. Certaines d’entre elles sont contraintes de mettre en place des plans de réduction de coûts (licenciements massifs, etc.) alors que d’autres essayent de se faire racheter (rapprochement avec un grand groupe ou un de fonds d’investissement). Mais à quel prix… 

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PME, une opportunité pour se différencier ? 

A l’inverse des start-ups, les dirigeants de PME ont choisi un modèle alliant croissance sereine et autofinancement. Selon les secteurs, ces entreprises sont plus ou moins impactées par le contexte économique (hausse des matières premières, impacts sociaux, etc.) mais nombre d’entre elles se distinguent par leur résilience. 

Les investisseurs sont de plus en plus exigeants sur les performances historiques long terme (avant Covid). Les acteurs bénéficiant de fondamentaux solides, avec une croissance parfois modeste, pourront accéder plus facilement aux capitaux privés pour réaliser leurs projets de développement. En ouvrant leur capital, ces acteurs traditionnels pourront continuer à investir et répondre aux nombreux défis qui les attendent comme celui de la transition énergétique et écologique, et la mise en place de stratégies concrètes en terme de RSE (critères extra-financiers, etc.).

La période doit également permettre à certains dirigeants d’anticiper leur opération de cession. Selon l’indice Argos, les niveaux de valorisation sont toujours attractifs sur le segment des PME non cotées de la zone euro. Les dirigeants-actionnaires de PME peuvent ainsi réaliser une sortie en deux temps, avec une période d’accompagnement longue qui est toujours très appréciée des acteurs financiers. Cela permettra à l’entreprise de bénéficier de nouveaux moyens et compétences pour poursuivre son développement. 

En conclusion, dans le contexte actuel, le mode de gestion en « bon père de famille » et les modèles rentables semblent redevenir une priorité pour les investisseurs. Les acteurs traditionnels de l’économie, et notamment les PME devraient bénéficier d’un accès privilégié à la liquidité dans les prochains mois (comparé aux entreprises moins matures). Cette opportunité doit encourager les petites et moyennes entreprises à trouver de nouvelles sources de financement pour continuer à investir et à innover pour devenir encore plus compétitives. Si le projet de toutes les start-ups est de devenir scale-up puis licorne, les PME doivent également faire preuve d’ambition, et utiliser tous les outils à leur disposition pour devenir les ETI de demain.   

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Dirigeant de PME : 5 conseils clés pour piloter votre entreprise de la création à la cession https://www.monprojetpme.fr/5-conseils-cles-pour-piloter-votre-entreprise-de-la-creation-a-la-cession/ Sat, 01 Oct 2022 16:15:03 +0000 http://www.monprojetpme.fr/?p=5766 Quelques conseils de base peuvent contribuer à mieux gérer les différentes phases de la vie de sa PME, de sa création à sa cession éventuelle.

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Chaque jour, les femmes et les hommes à la tête de leur entreprise sont confrontés à des enjeux importants, tant économiques que technologiques et écologiques. Dans un monde qui va de plus en plus vite, on leur demande de prévoir l’imprévisible. Face à ce défi, il n’existe pas de solutions magiques mais quelques conseils de base peuvent contribuer à mieux gérer les différentes phases de la vie de l’entreprise, de sa création à sa cession éventuelle.

Dirigeant de PME : 5 conseils clés pour piloter votre entreprise de la création à la cession

1. Savoir avant tout bien s’entourer

Le dirigeant de PME en tant qu’homme-orchestre joue un rôle central dans la bonne gestion de son entreprise. A ce titre, le développement de son activité passe obligatoirement par sa capacité à bien savoir s’entourer en recrutant des collaborateurs adaptés à ses besoins et à ses attentes. 

Il est à souligner que l’importance d’un recrutement est souvent sous-estimée et que le temps consacré à la recherche d’un nouveau collaborateur est bien trop fréquemment limité à quelques heures. A titre de comparaison, rien à voir avec la gestion d’un projet qui peut monopoliser plusieurs mois. Et pourtant, les conséquences d’un recrutement raté peuvent être très préjudiciables pour une PME : perte de temps du dirigeant, désorganisation du reste de l’équipe, décrédibilisation face à ses clients, etc ..

Il faut donc considérer le recrutement d’un collaborateur comme un réel investissement. Au-delà du support potentiel d’un chasseur de tête, le dirigeant doit consacrer « suffisamment » de temps d’abord pour préparer précisément ses attentes, ensuite pour échanger avec le ou les personnes sélectionnées et enfin pour accompagner le nouveau collaborateur dans son intégration et dans son développement. Le manque de disponibilité dédiée à cet enjeu majeur est le principal écueil pour tout dirigeant de PME. Ce dernier doit éviter à tout prix de faire un choix par défaut ou dans la précipitation, les conséquences négatives peuvent être lourdes et longues à corriger. 

En résumé, la réussite et la pérennité d’une PME reposent en tout premier lieu sur la qualité de ses équipes et donc de la capacité de son dirigeant à attirer des talents.  Un challenge que ce dernier doit mettre en tête de ses priorités. Former et motiver ses collaborateurs est une seconde phase également primordiale pour permettre d’assurer un développement rapide et durable de son entreprise. Ces conseils élémentaires sont d’autant plus valables que le marché de l’emploi est tendu. 

2. Gérer de près ses réserves de cash

Bien évidemment, une multitude de causes peuvent pénaliser la trésorerie de l’entreprise : des surstocks, un carnet de commande insuffisant, des investissements importants, etc .. La situation de « free cash flow » doit donc être pilotée avec beaucoup d’attention, surtout en phase de démarrage avec peu de réserves de trésorerie et par la suite en phase de croissance rapide monopolisant une sortie accélérée de cash. Des solutions financières (emprunts, lignes de crédit, etc…) existent mais celles-ci sont à mettre en œuvre en fonction de la situation bilantielle de chaque entreprise.   

Un point de vigilance qui concerne tous les dirigeants de PME est le suivi régulier de la balance client.  De nombreuses défaillances sont liées à l’effet d’un non-paiement ou d’un retard significatif de l’un de leurs clients majeurs. Ce point est tout particulièrement à contrôler en période de forte inflation et d’incertitude, la situation de cash pouvant se dégrader très rapidement. 

La réserve de cash est le moteur de toute croissance. Une bonne anticipation de ses ressources et de ses besoins financiers (dépenses courantes opérationnelles, investissements à court et moyen terme) est donc clé pour assurer le développement de l’activité.

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3. Mener une démarche continue d’innovation

Une PME qui n’innove pas peut se maintenir sur son marché mais prend un risque important de perdre de la valeur à terme. Bien évidemment, certains marchés de haute technologie nécessitent un investissement en innovation plus soutenu mais peu de secteurs d’activité sont exonérés de lancer une démarche continue d’innovation.  Nouveaux produits, rénovation de gamme, nouveaux services, les pistes sont nombreuses.

Charge au dirigeant de PME d’insuffler à ses collaborateurs un esprit d’innovation et d’avoir recours à des experts externes pour des projets plus complexes. Le partenariat avec des start-up peut être aussi une piste, même pour une PME aux ressources limitées.

Toute PME ne doit pas oublier que la satisfaction client doit être au centre de sa stratégie de développement.   L’innovation est dans tous les cas un levier de valorisation interne et externe.

4. Inscrire l’entreprise dans une politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

Il est désormais incontournable pour toute entreprise, quelle que soit sa taille, de s’inscrire dans une politique durable de  RSE.  Renforcer l’attractivité pour des candidats externes , répondre aux fortes attentes de ses clients, valoriser l’entreprise au sein de son écosystème… Les raisons sont multiples. 

Cette démarche doit se traduire par des actions concrètes en matière sociale, environnementale et sociétale. A titre d’exemple, de plus en plus d’entreprises se sont engagées dans un programme drastique de réduction de CO2 et un engagement d’être « Carbon neutre » entre 2030 et 2040.  De nombreux organismes indépendants (Ecovadis , Afnor, Ecocert, etc.) sont désormais en place pour mesurer les performances des entreprises et éviter autant que possible les dérives passées d’un « greenwashing ».

Le dirigeant de PME doit être le garant de cette politique RSE. A ce titre, il doit mettre en œuvre les ressources humaines et les moyens financiers pour accélérer le déploiement de plans d’actions concrets. Cette démarche représente en général un surcoût à court terme mais un bénéfice concurrentiel à plus long terme.  Le développement durable peut être aussi un moteur d’efficience globale.  

5. Préparer l’avenir et la transmission de son patrimoine

Sauf dans de rares cas où la cession est prévue dès l’origine, la démarche de vente est un long cheminement pour les femmes ou les hommes à la tête d’une PME. Difficile en effet d’envisager de céder son entreprise après y avoir consacré un investissement personnel et financier de plusieurs années. Le support d’un conseil externe est fortement recommandable pour accompagner cet acte majeur de la vie de l’entreprise. Identifier les attentes du dirigeant, valoriser son entreprise, sélectionner les acheteurs potentiels, optimiser le prix de vente, piloter et clôturer la cession partielle ou totale, sont les principales missions de ces experts en cession. Les « fees » fixes et variables sont très largement amortis par les plus-values dégagées.

En synthèse, le choix de cession appartient à son dirigeant seul mais il devra se faire aider pour déterminer la date et les modalités les plus adaptées afin de maximiser la valeur de son entreprise et récolter les fruits d’années d’effort. Le dirigeant de PME, qu’il soit actionnaire principal ou co-actionnaire, pourra ainsi transmettre son patrimoine à ses proches dans les meilleures conditions.

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La croissance externe : bonne ou mauvaise idée pour une PME ? https://www.monprojetpme.fr/la-croissance-externe-bonne-ou-mauvaise-idee-pour-une-pme/ Mon, 12 Sep 2022 16:01:08 +0000 http://www.monprojetpme.fr/?p=5221 Réaliser une opération de croissance externe n’est pas réservé aux grandes groupes, elle concerne également les PME de tous les secteurs d’activité.

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La croissance externe : réservée aux grands groupes ?

Réaliser une opération de croissance externe n’est pas réservé aux grands groupes, elle concerne également les entreprises de plus petite taille et de tous les secteurs d’activité. Cette opération consiste à reprendre une ou plusieurs sociétés existantes, selon différents modèles financiers (fusion, acquisition, prise de participation, etc.). En cas de succès, cette opération peut représenter une source de création de valeur importante pour l’entreprise et ses actionnaires.

D’après une enquête de Bpifrance Le Lab révélée par « Les Echos », sept dirigeants de PME sur dix prévoient d’acquérir une autre entreprise dans les prochaines années. Ils ont de bonnes chances de concrétiser leur projet car la moitié des dirigeants de PME envisage de vendre d’ici cinq ans.

Croissance externe PME

Quels sont les principaux intérêts d’une opération de croissance externe ?

Il existe deux principaux leviers de croissance pour une entreprise : la croissance organique, qui consiste à utiliser les ressources internes de l’entreprise pour augmenter ses revenus et la croissance externe. Dans un marché mature fortement concurrentiel, le développement organique peut s’avérer complexe (guerre des prix, pouvoir de négociation, etc.) et une stratégie de développement par croissance externe (ou les deux combinés) peut s’avérer particulièrement efficace.

Selon certains cas, l’opération de croissance externe peut présenter différents avantages. En théorie, les synergies entre les deux sociétés (commerciales, d’achats, logistiques, administratives financières, etc.) représentent un aspect essentiel de l’opération. Elles sont parfois difficiles à quantifier et se révèlent être un véritable enjeu une fois l’opération réalisée.

L’acquisition d’une société permet surtout de « gagner du temps » et d’accélérer la réalisation du plan de développement. C’est un moyen efficace pour gagner des parts de marché et acquérir de nouveaux clients, les résultats de la société acquise étant souvent intégrés au nouveau groupe formé.

L’opération peut également permettre de développer une activité dans une nouvelle zone géographique, en France ou à l’international. Enfin, dans un environnement de marché du travail tendu, où il est de plus en plus difficile de recruter des profils expérimentés, cela peut être un moyen d’intégrer de nouvelles compétences et savoir-faire.

Comment trouver une cible pertinente ?

Pour réaliser une opération de croissance externe, il est indispensable d’identifier des cibles pertinentes. Si dans certains cas cela se fait naturellement (rapprochement avec une entreprise de l’écosystème, connaissance du dirigeant, etc.), parfois il est nécessaire d’approfondir le travail de recherche. Les cibles potentielles peuvent être classées selon quatre catégories :

  • l’acquisition d’un concurrent direct, permettant de gagner des parts de marché, atteindre une taille cible ou une position de leader dans une géographie donnée (doit au préalable être validée par l’autorité de la concurrence pour les entreprises d’une certaine taille)
  • l’acquisition d’un concurrent indirect, pour faire face à de nouveaux entrants, en acquérant une société possédant un nouveau produit ou une nouvelle technologie par exemple
  • l’acquisition d’une société présente dans une zone géographique différente, afin de pénétrer un nouveau marché (pays/régions)
  • l’acquisition d’une société « éloignée », pour diversifier ses activités et capitaliser sur de nouveaux secteurs porteurs
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Quels sont les risques liés à cette typologie d’opération ?

Le succès d’une opération de croissance externe n’est jamais assuré. En amont, il est important de bien identifier et quantifier les synergies potentielles afin de ne pas surpayer la société cible. Généralement, plus le cœur de métier est éloigné, plus l’analyse sera complexe et l’opération risquée. La réussite est intrinsèquement liée à l’implication des collaborateurs et à leur adhésion au projet du groupe. Il est essentiel d’anticiper les enjeux sociaux (culture d’entreprise, défiance des salariés, avantages, doublons de postes, etc.) et d’apporter une attention particulière à la communication et aux informations transmises aux parties prenantes.

Pour limiter ces risques, il est recommandé de se faire accompagner par des spécialistes de la transaction rompus à cette typologie d’opération. Un conseil externe (banque d’affaires) pourra accompagner le groupe tout au long du processus, d’une part pour l’identification de cibles pertinentes, d’autre part lors de la transaction pour la valorisation de la société, la coordination de process et la rédaction des offres. La présence d’un intermédiaire permet également de transmettre certains messages de manière indirecte et fluidifier des discussions qui peuvent dans certains cas s’avérer complexes entre deux entreprises concurrentes du même secteur.

Pendant la phase d’audit, il est conseillé de se faire accompagner par un cabinet comptable spécialisé, afin d’identifier les risques financiers et valider les agrégats de référence qui serviront de base pour la valorisation (EBITDA, Dette Financière Nette). Selon les situations, il est également recommandé de missionner un cabinet d’avocats afin de réaliser un audit social (vérifier la conformité au droit du travail) et fiscal (quantifier les risques à un éventuel contrôle).

Comment financer une opération de croissance externe ?

Pour réaliser une opération de croissance externe, il existe plusieurs solutions de financement : en interne, par un apport personnel des actionnaires ou en utilisant la trésorerie de la société et/ou en externe grâce à un prêt bancaire, une levée de fonds ou un emprunt obligataire. Chaque solution présente des avantages et des inconvénients et sera plus ou moins difficile à mettre en place selon le profil financier de la société (niveau d’endettement) et la taille de l’opération.

Le prêt bancaire est l’outil le plus fréquemment utilisé. C’est le rôle des banques d’accompagner leur client dans leur projet de développement et elles pourront par exemple financer à hauteur de 80% du prix d’acquisition et le solde sera apporté en trésorerie par la société. Pour obtenir ce financement, il est nécessaire de présenter un dossier complet du projet et respecter certains ratios (par exemple, le prêt ne pourra pas dépasser trois fois le Résultat Brut d’Exploitation). Le déblocage des fonds peut être long (plusieurs mois), il est donc conseillé d’anticiper et partager son projet auprès de son banquier en amont de l’opération envisagée.

Une alternative au financement bancaire est de lever des fonds propres auprès d’un investisseur financier, afin de limiter le risque lié au remboursement de l’emprunt. Cependant, cette option peut s’avérer moins intéressante pour la société et ses actionnaires, car en plus de l’effet dilutif, la société ne pourra pas bénéficier de l’effet de levier (remboursement de l’emprunt grâce aux résultats de la cible).

Quelle que soit l’opération que vous envisagez, il est indispensable de choisir les bons partenaires afin de maximiser les chances de réussite de votre projet !

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Comment fidéliser ses salariés dans une PME ? https://www.monprojetpme.fr/comment-fideliser-ses-salaries-dans-une-pme/ Mon, 12 Sep 2022 07:19:55 +0000 http://www.monprojetpme.fr/?p=6204 Dans un monde économique qui évolue rapidement, la fidélisation de ses équipes est de plus en plus essentielle pour une PME.

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Dans un monde économique qui évolue rapidement, la fidélisation de ses équipes est de plus en plus essentielle pour une PME. Pour répondre à cet objectif, le dirigeant dispose de leviers classiques mais il peut décider d’aller plus loin en associant directement certains de ses salariés au développement de son entreprise.

Pour fidéliser ses salariés, une ouverture de capital peut être la meilleure solution, encore faut-il bien la préparer et la mettre en œuvre en respectant certaines précautions. Il faut rappeler que l’accord préalable de ses actionnaires ou associés est indispensable, ainsi que la tenue d’une assemblée générale extraordinaire (article L225-138-1 du code de Commerce).

Comment fidéliser ses salariés dans une PME ?

Les enjeux de la fidélisation

Le dirigeant de PME a tout intérêt à fidéliser ses salariés tant sur le plan commercial que financier.

L’expérience d’un salarié acquise au fur et à mesure des mois ou des années est le plus souvent un gage de performance opérationnelle. La fidélisation de ses salariés est également un moyen de renforcer la fidélisation de ses clients, en assurant une continuité dans la relation commerciale. On note souvent qu’un trop fort turn-over des équipes entraine des dysfonctionnements conséquents et une perte de clientèle.

De plus, recruter et former les nouveaux arrivants génère un investissement humain et financier toujours élevé. Il faut donc avant tout capitaliser sur les équipes déjà en place. Bien évidemment, la fidélisation de ses salariés ne s’oppose en rien au besoin de toute entreprise d’attirer de nouvelles compétences pour répondre à la croissance de son activité ou à l’évolution de son marché. Il appartient au dirigeant de PME de piloter un savant équilibre entre anciens et nouveaux salariés. On constate que la fidélisation est toujours un facteur de pérennité pour une entreprise, elle contribue même à renforcer son attractivité pour attirer des nouveaux talents qui souhaitent la rejoindre.

Les leviers classiques

Le premier levier pour fidéliser ses collaborateurs reste le niveau de rémunération ou plus précisément le package global associé au poste, comprenant le salaire fixe, les primes variables et les autres avantages financiers (véhicule de fonction, contribution aux frais de transport, mutuelles, retraite complémentaire, etc.).

Au-delà de ces conditions financières, d’autres bénéfices indirects peuvent contribuer à renforcer l’attachement du salarié à son entreprise. A titre d’exemple, on peut citer les jours de vacances supplémentaires, les horaires flexibles, la mise à disposition de garde d’enfants, la flexibilité sur le lieu de travail, etc. Il est à noter que 71 % des jeunes salariés considèrent comme critère de choix déterminant la mise en place d’un accord de télétravail dans l’entreprise. Toute PME doit donc étudier avec attention l’accord de télétravail le plus adapté à son activité. L’organisation flexible du temps de travail est de plus en plus un facteur de motivation et de stabilité pour certains salariés.

Enfin, il ne faut surtout pas oublier la dimension humaine. Les salariés, en premier lieu les jeunes générations, sont en recherche de sens dans leur travail. La dimension environnementale, sociale et sociétale de l’entreprise représente un point clé dans le choix de rejoindre et de rester dans l’entreprise. L’atmosphère générale, le niveau d’autonomie et de délégation, la responsabilisation sont également des atouts déterminants pour conserver ses collaborateurs.

Ce besoin de fidélisation est d’autant plus à prendre en considération pour les secteurs ou les postes en forte tension sur le marché de l’emploi. A ce titre, il faut souligner que presque un jeune actif sur deux déclare souhaiter changer de travail dans les deux prochaines années.

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L’ouverture du capital

Un levier plus rarement en place dans les PME est l’ouverture de son capital à son management ou plus largement à l’ensemble de ses salariés. Associer financièrement ses collaborateurs à l’avenir de son entreprise est une décision plus difficile à prendre mais représente sans aucun doute le meilleur moyen de les fidéliser dans la durée.

Il existe plusieurs niveaux d’ouverture de capital en fonction des intentions du dirigeant de PME de partager ou non le pilotage de son entreprise. Dans tous les cas, les mécanismes sont très différents entre une grande entreprise du CAC 40 et une PME non cotée.

Au niveau de la PME, plusieurs outils sont envisageables :

  • La mise en place d’accord de participation et/ou d’intéressement. Il s’agit dans ce cas d’accorder, selon les règles établies par la loi, une participation financière à tous les salariés. En général, l’entreprise fait bénéficier ses salariés d’un abondement incitatif. Contrairement à la participation obligatoire pour toute PME de plus de 50 salariés, l’intéressement est facultatif. Ces accords ne donnent pas de droits de vote et n’ont donc pas d’impact direct sur la stratégie de la société. Le salarié, sauf conditions particulières, doit garder au moins 5 ans les sommes investies pour bénéficier de l’avantage d’exonération fiscale. La limite de ces accords est le fait que l’entreprise doit dégager des bénéfices suffisants et que cette distribution génère des coûts supplémentaires, pas toujours compatibles avec les moyens de certaines PME.
  • La mise en place d’un plan d’épargne en entreprise (PEE) avec la possibilité pour l’entreprise de faire bénéficier d’une décote allant jusqu’à 30 %. Cet abondement représente un réel bénéfice financier pour les salariés mais en contrepartie entrainent des obligations de détention sur quelques années.
  • La création d’un fonds commun de placement d’entreprise (FCPE). C’est un des moyens pour les salariés en versant leur prime acquise au titre du PEE de devenir actionnaires de l’entreprise, et donc pour son dirigeant de les associer et les motiver sur une période longue. Ce fonds nécessite l’agrément de l’Autorité des marchés financiers. Dans le cas d’une PME, la méthode d’évaluation des actions doit être justifiée sur des éléments tangibles : bilan comptable, perspectives de rentabilité et de croissance, etc…
  • Le déploiement d’un programme de bons de souscription d’actions (BSA) qui permet l’achat d’une action à un prix fixé à l’avance jusqu’à la date de son échéance. Les salariés concernés peuvent réaliser une plus-value significative si le prix de l’action excède le prix d’origine.
  • Les bons de souscription des parts des créateurs d’entreprise (BSPCE) sont similaires aux BSA précédemment évoqués mais s’adressent uniquement aux entreprises de moins de 15 ans sous statut SA, SAS ou SCA.
  • La distribution d’actions gratuites (AGA). Une période minimum de présence dans l’entreprise est en général requise pour que leur mise à disposition soit effective. Par ailleurs, la fiscalité dépend de leur durée de détention en particulier dans les PME constituées depuis moins de 10 ans. Ces actions représentent un gage supplémentaire de fidélisation de ses équipes particulièrement adaptée aux PME en croissance et représentent un réel avantage pour les salariés concernés qui n’ont pas à financer l’achat de ces actions.
  • La prise de participation directe par un ou plusieurs salariés. Contrairement à l’attribution d’actions gratuites limitée légalement à 10 % du capital, cette mesure n’est pas soumise à un plafond d’ouverture du capital. En conséquence, cela peut être le levier à privilégier pour une transmission partielle ou totale de l’entreprise. C’est aussi la plus impliquante pour ses salariés qui doivent investir sur leurs ressources propres ou emprunter le cas échéant.

A la différence d’un groupe coté disposant de programmes de stocks options bien établis, la mise en place de BSA/AGA ou la prise de participation directe au sein d’une PME, requiert une bonne estimation préalable de sa valeur.

Il existe d’autres mécanismes plus élaborés. Dans tous les cas, le recours à un expert est le moyen le plus sécurisé pour mettre en place une ouverture de capital impactant le développement de l’entreprise.

L’ouverture du capital est à la fois un levier de fidélisation et d’accélération de la croissance pour la PME en renforçant ses moyens financiers et la coopération durable entre ses acteurs.
En synthèse, la fidélisation de ses salariés est un investissement rentable. Pour un dirigeant de PME, si associer ses collaborateurs au capital de son entreprise représente une prise de risque en diluant le capital, c’est certainement le levier le plus puissant de performance quand il est bien mis en œuvre avec le support d’un expert.

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L’innovation, un moteur d’accélération de développement pour les PME https://www.monprojetpme.fr/l-innovation-un-moteur-d-acceleration-de-developpement-pour-les-pme/ Sat, 27 Aug 2022 13:25:32 +0000 http://www.monprojetpme.fr/?p=5655 L’innovation n’est pas l’apanage des grands groupes ou des start-up technologiques. La PME, même dans le secteur le plus traditionnel, doit savoir innover.

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L’innovation n’est pas l’apanage des grands groupes ou des start-up technologiques. La PME, même dans le secteur le plus traditionnel, doit savoir innover. Aussi, assurer son avenir passe souvent par la capacité à sortir de sa zone de confort pour un dirigeant de PME. Simple à dire mais pas si facile à mettre en œuvre quand son quotidien est surchargé et son environnement est si incertain. Et pourtant, de nombreux exemples témoignent que le choix d’innover est le plus souvent payant pour la pérennité de l’entreprise et la valorisation patrimoniale de son dirigeant.

Des principes simples, une mise en pratique compliquée

Trois grands principes peuvent être conseillés pour la PME qui souhaite lancer une démarche d’innovation :

  • Favoriser les initiatives et la prise de risque au sein de l’entreprise
  • Autoriser le droit à l’échec inhérent à toute nouveauté
  • Lancer des projets d’innovation quand tout va bien au niveau de l’activité courante

Les dirigeants les plus audacieux respectent en général les deux premiers principes. Il est plus rare, en particulier dans le monde des PME, de suivre le troisième. Il est en effet difficile de lancer, voire même simplement de réfléchir à un projet de rénovation ou d’innovation, quand l’activité tourne à plein régime. Et pourtant, cela peut être le moment opportun de le faire. En effet, l’entreprise a besoin de ressources financières suffisantes pour démarrer une nouvelle ligne de produits ou un nouveau service. En cas d’échec, il est préférable que l’activité de base soit suffisamment profitable pour générer du cash pour amortir l’investissement à perte ou financer le coût de redéploiement d’un projet.

Un autre facteur clé d’innovation est la complémentarité entre les intervenants externes, qui apportent le plus souvent les concepts et la technologie, et les équipes internes qui conduisent le changement et sont les mieux à même d’adapter l’innovation au marché. Il n’existe pas de recette miracle mais bien préparer son projet, l’adapter progressivement et le tester régulièrement, est un processus qui réduit significativement le taux d’échec.

L'innovation, un moteur de développement pour les PME

L’innovation produit

Quand on pense innovation, on pense trop fréquemment au lancement d’un nouveau produit mais les possibilités de révolutionner un marché s’avèrent souvent limitées et risquées. De plus, la PME peut rarement supporter à elle seule les coûts élevés de recherche et de développement d’une innovation de rupture. Il faut donc plutôt axer ses projets de développement sur des améliorations moins consommatrices en investissements. Concrètement, une amélioration sur la valeur d’usage peut représenter une réelle plus- value et une source de différentiation suffisante pour une PME. Quelques exemples : le bec verseur, la fermeture facile pour réutilisation, le bouchon solidaire de la bouteille, etc….

Dans tous les cas, qu’elle soit disruptive ou juste une rénovation, l’innovation est un relais de croissance indispensable pour pérenniser son entreprise. Il appartient au dirigeant de constamment s’interroger sur l’évolution de son marché à 5 ans, voire à 10 ans. A ce titre, un indicateur pertinent est de mesurer chaque année la part du chiffre d’affaires réalisée avec des produits lancés dans les trois dernières années. La valorisation d’une entreprise, grande ou petite, est donc étroitement liée à la capacité de faire évoluer son portefeuille produit ; le produit star ou « vache à lait » d’aujourd’hui doit servir à financer celui de demain.

Enfin, l’innovation produit doit de plus en plus intégrer une dimension environnementale, de la conception à l’utilisation finale. Ce critère est devenu non seulement une exigence mais aussi un réel atout quand la PME sait bien le mettre en œuvre.

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L’innovation service

Au-delà du produit, la PME peut innover en matière de services. Le service doit représenter un véritable bénéfice pour ses clients, que la PME opère dans le domaine du B to B ou B to C. Quelques exemples : la reprise gratuite, le 48 h chrono, un numéro vert consommateur… Ces services ont contribué aux succès des entreprises qui ont su les proposer en premier.

L’innovation service va donc bien au-delà d’une excellente qualité de service, il s’agit de se différencier de ses concurrents, de retenir des clients par une offre originale qui fidélise ou d’en attirer des nouveaux par un service innovant. Toutes les PME, qu’elles soient de production ou de service, peuvent adapter ou créer de nouvelles fonctionnalités.

Depuis quelques années, il est vrai que cette démarche repose de plus en plus sur le développement technologique, digital en particulier. Au-delà des ressources internes, le recours à des sources d’expertise ou de financement externe peut être donc indispensable pour rester dans la course.

Le financement des innovations

Certains organismes publics (région, BPI, agence pour l’innovation, etc …) apportent des soutiens aux PME en matière d’innovation. Mais cela peut entrainer des délais longs et mobiliser des ressources importantes pour préparer et promouvoir les dossiers de demande de subventions ou d’aides financières. A noter que seulement 1% des PME ont déjà fait une demande de crédit impôt innovation !

Les banques possèdent également des capacités pour aider les PME à investir sur des nouveaux marchés. Dans ce cas, il faut mettre en place des lignes de crédit ou des prêts adaptés à la durée des investissements. Cette solution dépendra en grande partie de la capacité d’endettement de l’entreprise. De plus, un dossier avec un retour sur investissement trop incertain sera souvent refusé.

En conséquence, si l’innovation nécessite des ressources financières importantes ou pour des projets complexes, le recours à un conseiller est souvent à privilégier. La solution peut passer par un partenariat ou une ouverture de capital de l’entreprise. Le dirigeant de la PME doit dans ce cas bien veiller à conserver la maîtrise de l’opération et disposer d’une vision claire de ses intentions de partager la stratégie et le capital de son entreprise. L’anticipation et la collaboration sont des réels leviers en matière d’innovation.

Le moment opportun pour innover

En synthèse, la démarche d’innovation est une question d’état d’esprit et de bon « timing ». Il est à souligner que plus de 84 % des dirigeants d’entreprise estiment qu’être innovant est d’autant plus important que la période de crise est sévère. Bien sûr, il s’agit d’être sélectif et de disposer des ressources suffisantes au niveau humain et financier avant de démarrer un projet. Mais ne pas innover à temps peut hypothéquer significativement la compétitivité d’une entreprise et donc sa valeur.

L’intérêt du dirigeant de PME est par conséquent de veiller à rester à l’affût de toutes les innovations produit ou service qui permettront à son entreprise de rester attractive pour de potentiels futurs acheteurs. Trop de chefs d’entreprise ont tendance à l’oublier faute de temps et de moyens.

En guise de conclusion, l’innovation bien pilotée peut être un fantastique levier de valorisation pour tout dirigeant de PME. Il lui faut accepter une certaine prise de risque calculée !
À ce titre, le recours à un conseil externe est le plus souvent indispensable pour des projets complexes et onéreux nécessitant de procéder à une restructuration du capital ou d’envisager une cession partielle ou totale.

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Le financement des PME par les fonds d’investissement https://www.monprojetpme.fr/le-financement-des-pme-par-les-fonds-d-investissement/ Sun, 24 Jul 2022 19:36:07 +0000 http://www.monprojetpme.fr/?p=5730 Le capital-investissement possède un rôle essentiel dans l’économie pour accompagner le développement des PME et ETI.

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Les fonds d’investissement, c’est aussi pour les PME

Le rôle des fonds d’investissement dans le tissu économique français est de plus en plus important et ces sociétés de gestion exercent différents métiers selon le cycle de vie des entreprises (capital-investissement, capital-risque et retournement). En 2021 selon France Invest, plus de 50,3 Md€ ont été investis dans 2 760 entreprises et projets d’infrastructure.

Au total dans l’hexagone, ce sont plus de 7 400 entreprises qui sont accompagnées par des investisseurs financiers, et près de 75% des situations concernent des entreprises de moins de 50 M€ de chiffre d’affaires et de moins de 250 salariés. Le capital-investissement possède un rôle essentiel dans l’économie pour accompagner le développement et transformer les entreprises non cotées, et aider certaines d’entre elles à passer du stade de PME à ETI.

Toutefois, ces acteurs du capital investissement ne sont pas toujours bien perçus des entrepreneurs, c’est pourquoi il est important de bien comprendre le fonctionnement des sociétés de gestion et leur logique d’investissement.

Le financement des PME par les fonds d’investissement

Quel est le rôle économique des fonds de Private Equity ?

Les fonds d’investissement ont un rôle économique de premier rang pour financer le tissu des PME en injectant des fonds propres ou quasi-fonds propres dans des situations de risque ou les banques ne sont pas désireuses de prêter. Ces investisseurs ont la capacité d’accompagner activement les entreprises qu’elles financent en apportant leur savoir-faire en matière de développement stratégique, de structuration de l’entreprise. Elles permettent aussi d’ouvrir un réseau d’affaires pouvant servir de levier auprès des interlocuteurs de l’entreprise et par la même occasion, de gagner en confiance et en visibilité.

Enfin, ces investisseurs permettent également de faciliter la transmission des entreprises, en offrant des solutions de reprise et de relance lors du départ d’un actionnaire.

Les principaux critères de sélection d’un investisseur financier

Quel que soit le type d’opération, des critères communs sont étudiés par les investisseurs financiers lors de leurs investissements. On peut par exemple citer quatre points fondamentaux :

  • la qualité du management, sa vision du projet de l’entreprise, son expérience dans son industrie, sa motivation et sa capacité à travailler avec un investisseur
  • le potentiel d’upside (« equity story ») de la société, comme l’existence d’une histoire de transformation, de perspectives de croissance ou d’améliorations significatives
  • l’existence de barrières à l’entrée (technologiques ou réglementaires), ou d’une part de marché compliquant l’entrée de nouveaux acteurs
  • une option de sortie post-investissement, par l’existence d’acteurs industriels majeurs ou un potentiel appétit sur les marchés financiers

Dans tous les cas, les investisseurs vont avoir des critères d’analyse exigeants et une sélectivité forte. Ces acteurs réalisent un nombre de transactions limité comparé au nombre d’opportunités identifiées.

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Les principaux champs d’implication d’un actionnaire financier

Le rôle de l’actionnaire financier n’est pas prédéfini, il varie selon le type d’investissement (majoritaire ou minoritaire) et selon l’ADN de la société de gestion. Certains acteurs sont très impliqués dans la gestion et les prises de décision de la société, alors que d’autres apportent uniquement un soutien financier. C’est pourquoi, il est essentiel de bien choisir son partenaire et bien comprendre son projet avant d’ouvrir son capital.

La société qui ouvre son capital doit bénéficier des champs d’expertise de son nouvel actionnaire professionnel, comme par exemple :

  • des ressources et une capacité d’analyse stratégique des dernières évolutions du marché et des concurrents de la société (accès à des experts de marché et des bases de données)
  • une contribution à l’identification de cible de croissance externe et à la mise en place d’une stratégie de build-up
  • une réflexion sur les structures financières les plus adaptées et un accès privilégié aux banques
  • un réseau pour apporter un soutien opérationnel dans certaines géographies ou dans de nouveaux marché
  • des outils de reporting et d’aide à la décision standardisés (financiers et opérationnels)

Outre ces aspects liés à la performance financière de l’entreprise, les investisseurs sont aujourd’hui très sensibles aux différentes problématiques de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) et à leur impact sur l’écosystème de l’entreprise. Il est de plus en plus commun de réaliser des audits et diagnostics des performances en matière d’impact, et une fois l’investissement réalisé de mettre en place des chantiers d’amélioration et/ou projets d’entreprise autour d’objectifs propres au secteur d’activité.

Les objectifs de performance des investisseurs

Il ne faut jamais oublier que l’objectif des fonds d’investissement est d’obtenir des niveaux de rentabilité élevés et stables, sur des périodes d’investissement longues.

Les sociétés de gestion ont également des obligations de performances vis-à-vis de leurs souscripteurs et la faible liquidité de ces fonds (versus les marchés financiers) doit théoriquement être compensée par une prime de rendement. Il faut donc s’assurer que l’horizon d’investissement et les objectifs de performance correspondent bien au projet de développement de l’entreprise.

En conclusion, quelle que soit l’opération que vous envisagez, il est indispensable de s’informer pour être sûr de choisir les bons partenaires pour votre projet ! N’hésitez pas à venir nous en parler, nous aurons plaisir à répondre à vos questions.

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